Pourquoi une fillette s'assoit-elle n'importe? (pv Zephyr)

La danse. Le seul moyen que j’avais trouvé pour échapper à mes soucis du quotidien (et pour gagner ma vie, mais c’est secondaire^^). Tous les matins je me rendais devant la même boutique, pour danser. Cela faisait de la pub au propriétaire, et pour moi, un moyen d’extérioriser ma haine et ma colère contre moi-même. Oui, je me détestais. Ou plutôt, je détestais ce qui m’habitait. La magie. Je l’avais en horreur. Par le passé, à cause d’elle, j’ai failli tuer des hommes. Et dans le futur, si je n’apprenais pas à la contrôler, je risquais d’en tuer. C’est pour ça que je détestais la magie. Par contre, j’appréciais les magiciens. Un en particulier, qui par le passé, m’avait sauvé la vie. Je pense que si il ne l’avait pas fait, je n’apprécierais pas les magiciens. Et depuis un moment, j’en cherchais un qui pourrait m’apprendre l’art de la magie.

Arrivé devant la boutique, je partie dans l’arrière boutique pour me changer. Je n’allais pas danser en jean et chemise quand même. J’avais une tenue pour mon boulot. Il s’agissait d’une brassière blanche, et d’une très longue jupe de la même couleur. J’avais avec des foulards. Pis je m’attachai les cheveux. Je n’aimais pas les avoir devant mon visage quand je dansais. Je les mettais en queue de cheval qui partait du haut de mon crâne. Malgré cela, elle était très longue, à cause de la longueur naturelle de mes cheveux.

Une fois prête, je sortie, tout en ayant prit soin de mettre la musique en marche. Vous en connaissez beaucoup des gens qui dansent sans musique ? Y en a peut-être, mais pour moi, c’était une chose impossible à faire. Donc, une fois échauffé, j’attendis que la première chanson se termine avant de danser. La danse était une chose qui me venait naturellement. Beaucoup de danseurs devaient réfléchir longtemps à l’avance des pas qu’ils allaient faire, mais moi, je ne choisissais que le premier, ensuite, les autres s’enchainaient et une danse se formait. J’avoue que j’avais un faible pour les danses d’orient. J’ignorais pourquoi, mais c’était un fait. Dans toutes mes danses, on retrouvait un pas de danse oriental. C’était aussi pour cela que je me servais de foulard. Pour que ma danse est un effet " enchanteur ", à la manière de ses danses. Quand je dansais, j’y mettais tout mon cœur. Cela ne servait à rien de danser si l’on n’y met pas ton son cœur. La danse ne prend pas vie, et reste une simple danse. Une autre raison pour laquelle je ne refaisais jamais la même danse. Pour moi, chaque danse à une âme, mais celle-ci est éphémère, à la manière du papillon qui dont la vie est courte, une danse ne dois être réalisée qu’une fois.

A la fin de la matinée, je saluai le publique qui était venu me voir, avant de retourner dans l’arrière boutique, pour me changer, récupérer mon pantalon en toile et mon haut blanc. Il me fallait à présent manger, parce que danser, ça ouvre l’appétit, et gare au premier qui dit le contraire. Seulement, je n’étais pas dans la ville depuis longtemps, et j’ignorais là où on pouvait manger.
J’allais donc bien m’amuser à en chercher. Le plus simple étant quand même que je demande à quelqu’un. Mais à qui ? Pour le moment, je préférais errer plutôt que demander à quelqu’un mon chemin. Et puis je ne connaissais personne. Finalement, j’optai pour la troisième solution : m’assoir et attendre que quelqu’un me demande pourquoi j’étais assise au milieu du trottoir. Technique infaillible, mais qui prenait du temps, et qui faisait qu’on me prenait pour une idiote, mais infaillible quand même. Il ne me restait donc plus qu’à attendre que quelqu’un vienne me parler, ou alors que ma patience vienne à son terme, au choix.

Une belle journée s'annonçait cette matinée là. Le soleil avait commencé son ascension vers les cieux et les nuages étaient plutôt timides. La ville de Magusoria, connue pour son commerce et ses artistes reconnus, commençait petit à petit à s'éveiller elle aussi. Les rues n'étaient pas très peuplées pour le moment.
Zephyr, qui n'était pas du genre à rester au lit pendant des heures, décida de s'échapper du QG aux premières lueurs de l'aube, moment où seuls quelques marchands préparant leurs étalages pouvaient être croisés. Il traversa plusieurs rues, l'air pensif... Personne n'était là pour le jugé... Personne ne lui imposait des responsabilités... Ce monde qu'il craignait tant était endormi...

Les heures passèrent et ce ciel aux teintes orangées qui plaisaient tant à Zephyr virèrent au bleu clair limpide comme de l'eau... Le vent soufflait très lègerement... Rien de plus relaxant pour le jeune mage qui continuait de marcher sans but précis, comme s'il cherchait avec désespoir quelque chose qu'il n'obtiendrait jamais...

Zephyr ferma les yeux et s'arrêta un instant au milieu de la rue... Le nombre de personnes avait déjà fortement augmenté.
Ce n'était heureusement pas un jour où tout le monde venait faire ses petits achats dans ce quartier, il était donc encore facile de marcher librement mais il y'avait tout de même un lèger brouhaha qui brisait le précieux charme du matin...
Parmis ce brouhaha, Il entendit une musique non loin de là.
Cette musique qui semblait orientale ne déplaisait pas au jeune mage qui s'approcha lentement de l'endroit d'où provenait ce mélodieux son. Un groupe de personnes s'était rassemblé devant quelqu'un... Le mage ne voyait pas vraiment la personne qui attisait autant la curiosité des passants, alors il s'approcha mais voyant que la foule était plutôt dense, il resta un moment éloigné et médita sur la question...

'' Hm... Il y'a trop de monde... J'ai horreur de la foule... Mais cette musique m'attire étrangement...""

Alors il réfléchit au moyen d'apercevoir la personne à la musique sans avoir à traverser ce terrible torrent populaire...
Son élément lui permettait de voler quelques instants, il pourrait ainsi voir la jeune fille sans déranger personne mais cela risquait d'attirer l'attention si quelqu'un l'apercevait et donc, il abandonna ce plan. Voyant qu'aucune autre solution ne lui venait à l'esprit,
Il se motiva, et décida de vaincre pour une fois son agoraphobie.
Après tout, un mage appartenant à Black Berry comme lui ne devrait pas ressentir de pareilles peurs...Cela allait faire un excellent excercice.
Il prit son élan, et plongea dans cette foule plutôt calme.
Il réussit à apercevoir une jeune fille au milieu de cette dernière habillée d'une longue jupe et de nombreux foulards qui semblait...
Danser...

*Wow... Elle danse bien...*

Zephyr fut surpris par sa réaction. Il trouvait cette danse fort gracieuse et la danseuse était plutôt...charmante.
Il n'avait pas pour habitude de s'attarder sur les gens en particulier mais les mouvements de cette personne le fascinaient.
Il réussit à oublier pendant un court instant les gens qui l'entouraient mais, très rapidement, quelqu'un lui fit revenir à la réalité en le bousculant plutôt fortement.
Zephyr faillit tomber, surpris par le coup, mais se rattrapa in-extremis, évitant ainsi que tous ces regards ne se pointent sur lui.

Cette bousculade réactiva sa peur des endroits trop peuplés. Des gouttes de sueurs glissaient déjà sur le front du mage qui se retira très rapidement de la foule et partit dans la direction contraire. Il alla se poser contre un mur d'une ruelle sombre et attendit un long moment dans le noir... Sans personne...

Midi sonnèrent sur la grande horloge, les rues étaient de nouveaux presques désertes car les gens étaient tous partis manger. Le mage sortit de sa cachette et reprit le chemin ou se trouvait la danseuse, dans un secret espoir de rentendre cette douce mélodie et de revoir les merveilleux mouvements de la danseuse... Mais plus personne ne dansait, et le chemin était désert. Etrangement, Zephyr sembla très deçu et poussa un long soupire avant de reprendre son chemin sans savoir où aller.

Un leger picotement à son estomac signalait qu'il avait faim. Il y'avait peu de restaurants dans le coin et Zephyr n'aimait pas trop manger dans ces endroits en général, mais il y avait une boutique qu'il appréciait particulièrement : Jojo la Nouille, restaurant peu célèbre mais cuisinant d'excellentes nouilles que Zephyr adorait. Il prit donc le chemin qui allait le mener vers ces Saintes-Nouilles, mais alors qu'il avait les yeux rivés vers ce ciel mystérieux, il se cogna contre quelqu'un qui était assis.
Il regarda sa ''victime'' d'un air enervé, pensant que c'était encore un sale gosse qui trainaient n'importe où dans les rues lorsqu'elles étaient désertes mais il se rendit vite compte que cette fois-ci, c'était quelqu'un d'autre...
Une jeune fille était assise là, au beau milieu du troittoir.
A première vue, Zephyr ne la connaissait pas, mais, gêné, il s'excusa.

"Veuillez me pardonner, je ne vous avait pas vue et j'étais ailleurs alors..."

Il s'arrêta subitement... Le visage de la jeune fille lui semblait très familier... C'était la danseuse!

"Vous...Vous êtes danseuse de tout à l'heure! Je heu... Vous dansez très bien et euh...J'adore votre musique..."

Zephyr ne parlait pas souvent, et il complimentait très rarement les gens, même ceux de sa guilde. Mais là, il sentit une poussée étrange d'adrénaline qui le poussa à dire ce qu'il pensait, alors que c'était contraire a ces habitudes. Il se demandait bien ce qu'elle faisait là toute seule

"Que faites-vous là, assise au milieu de la rue? Vous n'avez rien à manger?"

Je détestais la ville. Je la détestais. D-E-T-E-S-T-E-R. Pourquoi ? Pour des raisons divers et variés. Le bruit, la foule, les boutiques, les odeurs... En gros...Tout. Il ne fallait pas chercher bien loin. En fait, j’aimais bien ces choses, mais pas quand elles étaient réunis en un seul et même endroit. Là, s’en était trop. Heureusement que j’arrivais à garder un minimum de self-control, sinon je pense qu’il n’y aurait plus eu de foule...Ni de ville d’ailleurs...Ni même de moi. Je contrôlais si mal mon pouvoir qu’il se déclenchait dès qu’un sentiment trop fort m’envahissait (si, même la joie). Ou alors, quand quelqu’un me touchait...Volontairement bien sûr (sinon, la moitié de la population serait morte et enterré à l’heure qu’il était).

Ce pouvoir me pourrissait la vie, encore plus que la ville. Je devais constamment faire attention, sinon je risquais d’enclencher une catastrophe. C’est si vite arrivé. Et puis, si il y un malentendu, une guerre peut se déclencher. Et j’en serais à l’origine. Oui, je sais, j’étais, je suis, et je resterais trèèèèèèèèèèèèèèès optimiste. J’imaginais le pire, comme ça, j’étais très heureuse quand je voyais que j’avais tord. Au cours de ma courte vie (enfin de la partie qui c’était déroulé), je n’avais JAMAIS eu raison. Jamais au grand jamais. Mais il y a un début à tout, n’est-ce pas ? Mais j’espérais qu’il n’arriverait pas trop tôt.

J’étais tellement absorbé par mes pensées que je ne vis pas un homme me bousculer. A cause de lui, je me retrouvai par terre. Bon point : j’avais à présent une chance de savoir où manger. Mauvais point : L’homme devait être très énervé contre moi. Je n’étais pas suicidaire, mais il était peut-être plus prudent de rester sur place, plutôt que de partir en courant. Même si la seconde option était très attirante.

Une fois mon esprit remis en place, je risquai un regard envers celui qui m’avait bousculé. Je me retrouvai face à un homme (si s’en était bien un) possédant de longs cheveux argentés. Pas très rassurant. Et ses yeux...Eux par contre étaient MAGNIFIQUE. C’était le seul mot qui pouvait les qualifiés, avec superbe, ce qui revient au même. Sa tenue non plus n’était pas rassurante, mais je ne m’attardai pas trop dessus, hypnotisé par son regard. La chose qui me sortit de ma transe fut sa voix :

-Veuillez me pardonner, je ne vous avais pas vue et j'étais ailleurs alors...

Elle semblait montrer la gêne qui l’habitait, mais ce n’était pas de sa faute. Très rapidement, je me mis sur pieds, dépoussiéra légèrement mon pantalon (j’étais une fille quand même), avant de prendre la parole à mon tour :

-Ne vous excusez pas, c’est de ma faute. Je n’aurais pas du m’assoir au milieu du trottoir.

Ma voix était enjouée, et montrait ma joie. J’ignorais de quoi elle était originaire, mais elle était bien réelle. Peut-être que seul la présence de ce jeune homme suffisait à me faire sourire.

Cet inconnu me détailla, s’attardant sur mon visage. Je n’aimais pas du tout ça, mais le laissait faire. Puis, son regard eu une soudaine illumination, et il recommença à parler :

-Vous...Vous êtes danseuse de tout à l'heure! Je heu... Vous dansez très bien et euh...J'adore votre musique...

Sa voix semblait hésitante sur le choix de ses mots, mais son compliment me ravie. En entendant ses mots, je lui fis mon plus beau sourire. J’étais vraiment ravie que quelqu’un me le dise :

-Merci beaucoup pour votre compliment, il me fait très plaisir. Je suis très heureuse que vous appréciez ma musique et ma façon de danser.

Et quand je disais quelque chose, je le pensais réellement. J’étais vraiment heureuse. C’est pour cela qu’un sourire ne quittait pas mes lèvres. L’étranger avait beau me faire peur, je le trouvais très sympathique.

A présent, il fallait que je trouve un moyen de dévier la conversation sur le sujet qui m’intéressait. Mais il le fit pour moi :

-Que faites-vous là, assise au milieu de la rue? Vous n'avez rien à manger?

Je pense que si il avait été un dieu, je l’aurais vénéré. Il pouvait lire dans mes pensées ? Ou alors il possédait un excellent sixième sens. Dans les deux cas, je me devais de lui répondre :

-Et bien...C’est plutôt compliqué. En fait, je n’ai jamais mis les pieds dans une ville avant hier, et je dois dire que je suis...Légèrement perdue. Ah, et pourriez-vous arrêter de me vouvoyez?

Je lui laissai le temps d’avaler cette information, avant de lui poser LA question. Celle qui me brulait les lèvres. Mais si je le faisais tout de suite, j’avais peur qu’il n’est trop d’informations à comprendre d’un coup. Après un délai de cinq minutes, je lui posais enfin ma question :

-Désoler si ça te parait idiot, mais peux-tu me dire où je peux manger ? J’ignore vraiment tout de la ville.

Au choix, ou il me croyait, ou il me prenait pour une folle qui n’avait plus toute sa tête, et partait sans me répondre (au pire des cas bien sûr). Il ne me restait donc plus qu’à attendre sa réponse, et sa, ou ses réactions.

[hj: je me suis éclatée à faire ce rp, j'espère qu'il te plaira]

Zephyr fut réellement surpris de voir un pareil sourire sur le visage de la jeune fille. Toute cette chaleur... C'était quelque chose d'apaisant... Le jeune mage avait perdu l'habitude de sourire, mais aussi de voir les autres sourire à leur tour. Il ne connaissait pas l'amitié, ou du moins, il ne se rappellait pas d'en avoir eue une seule fois dans sa vie. Son chef, Jazz, est quelqu'un d'amical et Zephyr s'entend plutôt bien avec lui mais, il ne peut hélas pas être considéré comme un ami puisqu'il est son supérieur et donc, une relation particulière n'est pas envisageable...

Ce sourire lui rapellait quelqu'un... Un court instant, il se remémora de vieux souvenirs qui refaisaient surface... Il avait alors 6 ans...

Spoiler:

Sa mère, prénomée Mistral, avait exactement le même sourire chaleureux et sympathique que cette jeune fille.Un sourire qui donnait envie de la regarder du matin au soir... Mais désormais, ce temps était révolu. Il était trop tard pour vouloir revoir le sourire de sa mère car, celle ci n'était plus de ce monde.

Zephyr reprit ses esprits après ces quelques secondes ailleurs et écouta la jeune fille qui répondit à sa question posée plus tôt :

"-Et bien...C’est plutôt compliqué. En fait, je n’ai jamais mis les pieds dans une ville avant hier, et je dois dire que je suis...Légèrement perdue. Ah, et pourriez-vous arrêter de me vouvoyez? "

Zephyr était surpris de la réaction de la jeune fille, elle était plutôt directe.
Il approuva donc sa requête d'un hochement de la tête accompagné d'un ''oui''
et continua d'écouter son soucis.

"
-Désoler si ça te parait idiot, mais peux-tu me dire où je peux manger ? J’ignore vraiment tout de la ville."

La jeune fille avait faim, et semblait perdue. Alors que le premier égoîste venu lui aurait sûrement rit au nez et serait parti en la traitant d'idiote, Zephyr comprenait la situation et l'invita à manger chez Jojo la Nouille.

" Je n'ai pas l'habitude d'inviter qui que se soit ni de manger accompagné, mais je vous... euh pardon, je te fais confiance, tu ne m'as pas l'air d'être sénile ou que que se soit alors suis moi. Je t'emmene manger des nouilles au coin de la rue. Tu aimes les nouilles?"

Puis Zephyr partit devant, avec une sensation étrange au fond de son coeur...
Il était heureux d'avoir de la compagnie pour manger ce jour là...
Mais ceci était étrange... Cette rencontre chamboulait complètement ses habitudes... Mais cela ne lui déplaisait pas plus que ça. Les deux personnages marchèrent lentement jusqu'au restaurant....

L’homme dont le nom m’était inconnu me semblait un peu étrange. Surtout quand à sa réaction face à mon sourire. Il n’était pas habituer à voir les gens sourirent autour de lui ? Mais alors d’où pouvait-il bien venir ? Ne pas sourire était presque un défi irréalisable pour moi. J’arrêter de sourire, seulement quand je devais dire quelque chose sérieusement, ce qui risquait d’arriver très vite, si ce jeune homme m’indiquait un endroit où manger. Et c’est ce qu’il fit :

-Je n'ai pas l'habitude d'inviter qui que se soit ni de manger accompagné, mais je vous... euh pardon, je te fais confiance, tu ne m'as pas l'air d'être sénile ou que se soit alors suis moi. Je t'emmène manger des nouilles au coin de la rue. Tu aimes les nouilles?

Bien au moins il avait réussit à se rappeler que je n’aimais pas le vouvoiement, il retenait vite les leçons. Et ensemble, nous commençâmes à prendre une direction vers l’inconnu...Enfin, pour moi.

J’ignorais ce qu’était les nouilles, et je comptais le lui demander, mais avant, il fallait que je le prévienne pour mon "pouvoir"...Sinon, il risquait de se tuer et de me tuer sans le vouloir :

-Avant de répondre à ta question, il faut que je te prévienne de quelque chose, de très important.

Je marquai une pose. Non pas pour lui laisser le temps de comprendre ce que je venais de dire, mais pour réfléchir à ce que j’allais dire. Une fois que j’eus trouvé une formule qui me plu, je commençai les explications :

-Avant toutes choses, tu ne dois en aucun cas me toucher...Si tu le faisais, tu risquerais de causer te mort, la mienne, et celle de toutes les personnes au alentour.

Et encore, sur ce coup j’étais optimiste, sinon j’aurais plutôt parié sur tous les habitants de la ville. Et, j’avais une légère tendance à sous-estimer mon pouvoir. Puis je repris :

-Je suis une "magicienne", sauf que j’avais rien demandé, je m’en serais bien passé, et je ne fais pas partit de guilde. Et je ne contrôle pas mon pouvoir, ce serait plutôt l’inverse.

Je marquai de nouveau une pose. J’attaquai la partie compliqué de mon histoire.

Et oui, je ne savais presque rien de cet homme, mais j’étais entrain de lui dire tout ce qu’il y avait à savoir sur moi...J’étais légèrement folle, n’est-ce pas ? Mais bon, c’était dans ma nature, et je finis mes explications :

-Donc, si jamais tu me touche, ce pouvoir prendra mon contrôle, lui est beaucoup moins sympa que moi, et risque de tuer toute les personnes des environs. Tour à l’heure, on a eu de la chance que quand tu m’as bousculé rien ne se passe.

Mes explications ENFIN finies, je pus poser ma question :

-Et...Qu’est-ce que c’est que des nouilles ?

~~Ou la question qui permet de causer une crise cardiaque chez Zephyr.~~

[hrp: je suis désolée, ce post est pas super, et c'est surtout de la parlote]

[Voila j'ai posté, si quelque chose ne va pas ou n'est aps comme tu l'avais imaginé, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me dire ce qui ne joue pas. J'espère qu'il va te plaire en tout cas!]

Alors que Zephyr venait de l’inviter et s’attendait à une réponse à sa demande, la jeune fille changea de sujet et lui parla de quelque chose qui semblait la toucher au plus profond d’elle-même. Son air joyeux se changea tout à coup en air légèrement attristé et sérieux. Il fut surpris par sa réaction et la regarda dans les yeux sans trop comprendre ce qui lui arrivait.

-Avant de répondre à ta question, il faut que je te prévienne de quelque chose, de très important.

Quelque chose d’important… Que pouvait elle bien avoir d’important à lui dire alors qu’il n’y’a pas bien longtemps qu’ils se connaissaient ? Cela l’intriguait… De plus, la pause que venait de marquer la jeune fille montrait bien que son futur aveu n’était pas quelque chose de futile… Il continua de la regarder sans l’interrompre, attendant sa confession.

-Avant toutes choses, tu ne dois en aucun cas me toucher...Si tu le faisais, tu risquerais de causer te mort, la mienne, et celle de toutes les personnes au alentour.

Causer la mort ? Le jeune mage ne comprenait pas… Cette jeune fille ne semblait pourtant pas être un danger public. Comment quelqu’un d’aussi souriant pouvait-il être aussi dangereux ? Il chercha a comprendre mais la jeune fille le coupa dans sa réflexion et lui expliqua la situation.

-Je suis une "magicienne", sauf que j’avais rien demandé, je m’en serais bien passé, et je ne fais pas partit de guilde. Et je ne contrôle pas mon pouvoir, ce serait plutôt l’inverse.

Tout était clair maintenant… C’était une magicienne… Son pouvoir semblait donc être dévastateur et elle ne le contrôlait pas. Le jeune mage resta muet et attendit que la jeune fille reprenne son souffle après sa courte pause et termine son explication…

-Donc, si jamais tu me touche, ce pouvoir prendra mon contrôle, lui est beaucoup moins sympa que moi, et risque de tuer toute les personnes des environs. Tour à l’heure, on a eu de la chance que quand tu m’as bousculé rien ne se passe.

Zephyr comprit alors pourquoi cette jeune fille sembla aussi perturbée par son pouvoir. Elle ne le contrôlait pas et celui-ci semblait prendre le dessus lorsque quelqu’un la touchait. Il repensa alors à un vieux livre qu’il avait lu dans sa jeunesse solitaire lorsqu’ il tentait de maîtriser sa propre magie... Ce chapitre l’avait particulièrement intéressé… :

Chapitre III, Maîtrise de la magie.

« La magie est un don, puissant, utile, mais parfois dévastateur lorsqu’il n’est guère contrôlé. Il est normalement possible avec de l’entraînement de maîtriser ce don, toutefois, une personne ayant souffert d’un traumatisme dans le passé, peut subir des complications au niveau de son apprentissage… En effet, un surplus d’émotion comme une peur extrême ou une terrible détresse peut réveiller sa magie et la rendre incontrôlable, comme si la magie servait d’ultime défense dans les cas semblant désespérés… Il se peut donc, que le magicien prenne peur de sa propre magie et donc, il cherchera à la faire disparaître sans succès… Car cette dernière fera toujours surface lors des surplus d’émotions non dominés… La seule clé pour surmonter cela et de l’apprivoiser en commençant tout d’abord par l’accepter… »

Il comprit alors pourquoi cette jeune fille avait peur de sa magie et souhaitait qu’il ne la toucha pas. Elle avait probablement vécu quelque chose qui la marqua à jamais et qui revenait la hanter lorsque quelqu’un la touchait, lui faisant ainsi perdre le contrôle de sa propre magie…
Etrangement, Il voulait l’aider… Il avait réussi à contrôler sa propre magie malgré tous ses souvenirs sanglants. Il se disait donc qu’il allait peut-être pouvoir lui être utile…
Alors Zephyr se décida a lui proposer son aide. Mais la jeune fille lui posa une question drôlement étrange qui le coupa dans son élan. Alors, il se dit qu'il lui proposera son aide lorsqu'ils auront manger tous les deux.

-Et...Qu’est-ce que c’est que des nouilles ?

La jeune fille ne savait pas c e que c’était des nouilles. Cela n’avait rien d’étonnant car elle ne venait pas d’ici. Toutefois, une étrange envie de rire de bon cœur prit d’assaut Zephyr… Il se mit à rire tout en souriant.

« Ahahahaha ! Oh excuse-moi… Ne le prends pas mal, je ne me moque pas de toi… Je trouve juste cette situation sympathique… et… Elle me fait sourire… Je n’avais jamais ressenti cela avant… Vraiment, ne le prends pas mal. Je suis un peu bizarre ces derniers temps… *Mon dieu… Elle va me prendre pour un dingue…*
Hem alors… Les nouilles, c’est un plat vraiment délicieux… Mais je n’arrive pas à te l’expliquer… Disons que c’est vraiment bon, alors je t’emmène chez Jojo ainsi tu pourras en goûter pour la première fois. Je t’assure que tu ne seras pas déçue. Suis moi. »

Sans attendre, Il se retourna et se mit en route et arriva chez Jojo la Nouille. Le restaurant était juste à côté alors ils y arrivèrent en mois d'une minute. Comme à son habitude, il prit place sur une table au fond et invita la jeune fille à s’asseoir. Puis il se rendit compte qu’il ne savait même pas son nom…

« Au fait, je ne t’ai pas dit mon nom. Tu peux m’appeler Zephyr. Et toi, comment t'appelles-tu? »

Décidément, Zephyr se sentit vraiment bizarre. Lui qui est si froid avec les gens en temps normal, avait presque l’air chaleureux avec cette jeune fille, comme s’il l’a connaissait depuis longtemps ou qu’il… lui faisait simplement confiance… ? Jojo le patron et maître des nouilles arriva.

« Alors Zephyr, on est accompagné à ce que je vois. Je suppose que c’est toujours la même chose pour toi ? Et pour la damoiselle ? »

Jojo était l’une des très rares personnes qui s’entendait bien avec Zephyr. C’était aussi l’une des seules que le jeune mage aux cheveux d'argent a côtoyé pendant des années. Alors qu’il vivait seul, en orphelin qu’il était, non loin de Magusoria lorsqu’il plus jeune, il venait souvent manger des nouilles chez Jojo lorsqu’il avait réussi à récolter assez d’argent pour s’en offrir. Celui-ci, surpris qu’un adolescent comme lui vienne seul manger ses nouilles, n’hésitait pas à les lui offrir lorsque ce dernier semblait vraiment à court. Depuis, ils avaient une relation plutôt particulière.

« Oui Jojo, la même chose pour moi… Et pour la dameoiselle, les meilleures nouilles que tu cuisine. Celle-ci n’en a jamais goûté auparavant et je tiens à ce qu’elle en ait une bonne impression. Je compte sur toi. »

« Pas de problème Zeph’, ce sera prêt dans un petit moment ! »

Décidemment, j’aimais vraiment beaucoup cet homme. Une fois que j’eu fini mon explication il se mit à rire. N’importe qui à ma place ce serait vexé, mais pas moi. Cela me fit sourire de plus belle. J’aimais voir les gens heureux, peu importe le moyen. Puis il se mit à parler, tout en continuant de marcher :

-Ahahahaha ! Oh excuse-moi… Ne le prends pas mal, je ne me moque pas de toi…

Oh, ça je m’en doutais déjà. Je ne connaissais pas beaucoup le jeune homme, mais il ne me semblait pas être le genre de personne qui se moque des gens...Mais peut-être ne le connaissais-je pas vraiment ?

-Je trouve juste cette situation sympathique… et… Elle me fait sourire… Je n’avais jamais ressenti cela avant… Vraiment, ne le prends pas mal. Je suis un peu bizarre ces derniers temps…

Ah bon, cela voulait dire qu’il n’était pas comme ça le reste du temps. Pour moi, les humains (ou magiciens) devraient être comme il était à présent, et le monde n’en serait que plus joyeux. Mais peut-être étais-je une jeune naïve ?

Puis il répondit à ma question sur les nouilles :

-Hem alors… Les nouilles, c’est un plat vraiment délicieux… Mais je n’arrive pas à te l’expliquer… Disons que c’est vraiment bon, alors je t’emmène chez Jojo ainsi tu pourras en goûter pour la première fois. Je t’assure que tu ne seras pas déçue. Suis-moi.

Jojo ? Qui était-il ? Je le serais bientôt. Mais à la manière dont l’inconnu parlait de lui, il semblait être une personne plutôt gentille...Ou bien je me fais des films.

Une fois qu’il eu fini de parler, il ne nous fallu pas longtemps pour arriver devant un grand magasin avec écrit : "Jojo la Nouille". Il devait s’agir du fameux lieu. Le jeune homme s’avança dans le fond de la salle, vers une table au fond. Pendant ce temps, j’observai tout ce qui ce trouvait autour de moi. Les décorations comme les odeurs. Je me demandais bien à quoi pouvait ressemblait Jojo à présent.

Puis l’homme me fit m’assoir à sa table, avant de me demander :

-Au fait, je ne t’ai pas dit mon nom. Tu peux m’appeler Zephyr. Et toi, comment t'appelles-tu?

Zephyr. Très beau nom. Me faisant au zéphyr, le vent. Me replongeant ainsi dans mon passé. A l’époque où ma mère me faisait découvrir tout les mystères de la nature, ou presque. Mais ma rêverie ne dura pas longtemps. Je me repris et répondis :

-Ahiko. Je me nomme Ahiko.

Je me retiens de poser des questions sur le lieu. Puis, un étrange homme arriva. Homme que je soupçonnais d’être Jojo.

-Alors Zephyr, on est accompagné à ce que je vois. Je suppose que c’est toujours la même chose pour toi ? Et pour la damoiselle ?

Là, je ne savais pas si je devais répondre, ou si je devais laisser Zephyr répondre pour moi. De toute façon, j’étais trop intimidée pour dire quo que ce soit. Ma tête fixait avec détermination mes pieds, de peur qu’ils s’échappent. Et mes joues devaient avoir troqué leur couleur naturel contre un beau rouge pivoine.

-Oui Jojo, la même chose pour moi… Et pour la damoiselle, les meilleures nouilles que tu cuisine. Celle-ci n’en a jamais goûté auparavant et je tiens à ce qu’elle en ait une bonne impression. Je compte sur toi.

Le rouge de mes joues se renforça de plus en plus. Mais c’était très gentil de sa part. Zeph’ était vraiment quelqu’un de très gentil. Et ce...Jojo aussi.

-Pas de problème Zeph’, ce sera prêt dans un petit moment !

GROS BLANC ! Je ne voyais pas du tout quoi dire...Enfin, si, mais je n’osais pas. Ma timidité refaisait surface. En fait, j’avais beau être magicienne, je ne connaissais rien à rien à la magie. Et je me demandais si lui y connaissais quelque chose. Mais pour le moment, le fait d’âtre dans un lieu inconnu me stressait énormément. Et Zeph’ avait du s’en rendre compte !

La jeune fille avait regardé le jeune mage et lui avait dit son prénom avec le sourire. Ce dernier souria a son tour et répondit :

"Ahiko? C'est un joli prénom. Oh, voila notre repas. ''

Une fois le maître du restaurant parti dans la cuisine, je jeta un vif regard à Ahiko. Cette dernière regardait ses pieds et avait l'air de se sentir plutôt gênée. Zephyr crut distingué un rouge vif qui enflammait ses joues.

"Oh, quelque chose ne va pas Ahiko? Tu es toute rouge... Si tu as besoin de prendre un peu d'air n'hésite pas..."

Zephyr commençait lui aussi à se sentir un peu gêné. Et si cette fille se sentait mal à l'aise avec lui? Ou bien si il faisait peur... Après tout, il avait un look assez extravagant et n'avait pas l'air très sympathique... Du moins c'était l'image que lui donnaient les conversations des autres membres de sa guilde quand il parlaient de lui dans son dos et qu'il les espionnait discrètement.

Mais la conversation ne dura pas longtemps, car les nouilles arrivèrent assez vite. Jojo s'était surpassé, elles avaient l'air succulentes et il fit ça très rapidement. Je pris mes baguettes et souhaita un bon appétit à Ahiko puis je mangea en silence... L'air commençait a être un peu lourd car Zephyr ne savait absolument pas quoi dire alors il mangea. Puis lorsqu'il termina son bol, il prit son courage à deux mains et décida d'en venir aux faits.

"Hm, j'ai bien mangé. J'espère que toi aussi... Ahiko, j'aimerais te parler de quelque chose. Ce n'est pas dans mes habitudes ce que je vais faire, mais j'ai envie de le faire. Tu m'as dit tout à l'heure, dans les rues commerçantes, que tu ne controlais pas ta magie. J'ai réfléchi et je me suis dit que je pourrais t'aider... à la maitriser. Lorsque j'étais plus jeune, j'ai été contrainct d'apprendre seul à me dominer malgré ma peur et mes fortes émotions... J'ai lu de nombreux ouvrages et je pense pouvoir te venir en aide. Bien sûr tu peux refuser... Qu'en penses-tu? "

Le visage du jeune mage se tendit. Il ne savait pas très bien comment elle allait réagir. Peut-être allait-elle avoir peur... Ou simplement refuser car son traumatisme lui semblait insurmontable... Il étais pourtant intimement persuadé de pouvoir l'aider. Comme s'il percevais dans ses yeux un lourd passé, un souvenir triste et effrayant... Il ressentait la tristesse derrière cette joie rayonnante et il avait l'impression d'être proche de cette fille car lui aussi avait vécu de tragiques évenements... Et il voulait aider cette fille à surmonter ce terrible obstacle et à maitriser son don, afin de ne plus vivre dans la crainte.

Mais Zephyr pensa qu'avant de faire quoi que se soit, il était nécessaire de se faire confiance. Alors il décida d'en dire plus sur sa personne.

"Mais avant que tu ne me donnes une réponse, j'aimerais que tu saches que je fais partie d'une guilde, les Black Berry. Les membres de cette guilde ne sont pas tous des anges, et moi même je ne me considère pas comme tel. Toutefois, sois certaine que je ne te ferais aucun mal et que je ne chercherai pas à t'enroler dans cette dernière. Si j'ai rejoint cette guilde, c'est juste pour trouver un sens à ma vie, car moi aussi, mon passé ne fut pas tout rose... Et si je veux t'aider, ce n'est pas pour avoir quelque chose en retour, mais simplement car j'aimerais te rendre service. Je me sens proche de toi car je pense avoir vécu le même genre de peines qui ont traversées ta vie à en croire la lueur éteinte dans tes yeux, alors je me suis dit que comme moi j'avais réussi à surmonter mes peurs, j'allais peut-être réussir à t'aider à surmonter les tiennes..."

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